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Ci-dessous, vous trouverez quelques renseignements pour vous rassurez et vous expliquez sur le nécessaire à connaître sur la santé de cette race.

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Le Maine Coon

En dépit de sa taille massive et de son allure rustique, son caractère est souvent qualifié de
« gentil géant ».

Il s’entend bien avec tout le monde même les étrangers et les autres animaux et sait faire patte douce avec les enfants, tout en marquant souvent une préférence pour l’un des membres de sa famille.


Très joueur, il a besoin de bouger mais n’a pas besoin d’un grand espace pour cela et la vie en intérieur peut lui convenir. Il ne va pas courir partout en renversant tout sur son passage. Il aime rester assis à observer ce qui se passe autour de lui.


Sans être très bavard, le Maine Coon aime « dialoguer » avec son maître. Indépendant et rustique, c’est un bon chasseur avec un instinct prédateur bien développé. Il aime aussi le contact avec l’eau par exemple en trempant une ou deux pattes avant dans l’eau pour boire ou attraper ses aliments.
 

Lorsque l’on part à la recherche d’un chaton, on regarde souvent en premier lieu sa jolie petite bouille mais il ne faut pas négliger l’aspect santé de votre futur compagnon. Quand on prend la décision d’acquérir un tel animal, nous nous attendons à ce que ce petit garnement, qui va nous suivre pendant de longues années, puisse écouler de longs jours heureux et en pleine santé.

 

 

Afin de prévenir certaines pathologies héréditaires (HCM, PKD, PKDEF, SMA) Des tests ADN sont pratiqués sur les reproducteurs, pour que votre futur chaton ait un maximum de garanties pour une vie longue et saine, avec ces pathologies à ne pas prendre à la légère.

 
 
SMA - Atrophie musculaire spinale

 

La SMA est une maladie génétique héréditaire du Maine Coon causée par la dégénérescence des neurones responsables des mouvements volontaires et conscients (marche, course, tenu de tête, déglutition, etc..).

Symptômes de SMA peuvent être plus ou moins graves et se produisent principalement chez le jeune chaton, bien que des cas aient été signalés chez les chats adultes.

Dans les premiers mois de vie, on observe une faiblesse musculaire qui devient vraiment évidente à l’âge de 3 ou 4 mois.

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PKD – Polykystose Rénale

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La polykystose rénale est une affection génétique invalidante qui touche certaine race. A l’origine elle existait chez le Persan, mais des mariages avec ce chat et le maine coon ont apporté la maladie également à cette race.

Cette maladie se caractérise par le développement de kystes dans les reins, la destruction du tissu rénal et une insuffisance rénale.

Le seul moyen d'effectuer un suivi des reins et de dépister cette maladie ‘effectue en réalisant une échographie. Il est donc nécessaire de réaliser une échographie de façon répétée (annuellement).

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HCM- Hypertrophique Cardiomyopathie
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Il s'agit d'une maladie principalement héréditaire qui affecte son cœur. Cette maladie n'est pas propre à la race car on la retrouve chez le chat en général. La HCM provoque un épaississement du tissu musculaire cardiaque. Bien que difficile à déceler, cette maladie se manifeste par des difficultés respiratoires de votre animal, des arythmies cardiaques ou une fréquence cardiaque plus élevée.

Cette pathologie est évolutive, c’est-à-dire que le chat peut la déclencher à tout moment dès lors qu'il en est porteur.

Le diagnostic clinique de cette maladie ne peut être établi que par une échographie ou un test ADN. Par conséquent, afin de réduire les risques, il est important de faire un suivi échographique annuel des reproducteurs et tous les 18 mois pour les chats dits de compagnie.

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PKDEF- la déficience en pyruvate kinase
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C'est une maladie héréditaire, historiquement décrite chez l'abyssin et les races apparentées. Une étude américaine plus récente (Grahn et al., 2012) a démontré l'existence de la mutation responsable de cette maladie, et donc potentiellement de la maladie, dans de nombreuses autres races américaines et européennes. La conclusion de ses auteurs était ainsi de recommander le dépistage de la mutation causale dans les 10 races suivantes : Abyssin, Somali, Bengal, Savannah, Mau Egyptien, Singapura, Laperm, Maine Coon, Norvégien et Sibérien, ainsi que dans toutes les races apparentées à ces dix dernières. Symptômes de la PKDef La pyruvate kinase, ou PK, est une enzyme qui intervient dans le métabolisme énergétique par dégradation des sucres dans les globules rouges. Si ces derniers manquent de PK, le métabolisme en souffrira et les globules rouges seront détruits (hémolyse), d'où une anémie chez le chat atteint. Les signes cliniques seront ceux d'une anémie non spécifique : fatigue, essoufflement, pâleur des muqueuses...  Cette anémie peut être plus ou moins grave, la durée de vie des chats atteints variant de un à treize ans car cette anémie est régénérative et peut donc apparaître de façon intermittente, avec des phases de rémission dans l'évolution de la maladie. Mode de transmission de la PKDef selon le statut des reproducteurs La PKDef est une maladie génétique due à une mutation du gène codant la PK (pyruvate kinase). Il s’agit d’une mutation autosomique, donc non liée au sexe, et récessive ce qui signifie que pour être atteint par la maladie, le chat doit avoir à la fois l'allèle muté transmis par son père et l'allèle muté transmis par sa mère, donc être homozygote pour l’allèle muté (il porte 2 copies de la mutation). En notant « N » l'allèle (« normal ») ne portant pas la mutation et PKLR l'allèle muté (on reprend le nom de la mutation), ainsi qu'il est noté sur les pedigrees, on aura ainsi trois cas : génotype N/N : ce chat n'a pas la PKDef, c'est un chat indemne et non porteur ;  génotype N/PKLR : ce chat n'est pas atteint par la PKDef, mais c'est un porteur sain ; génotype PKLR/PKLR, ce chat homozygote muté sera atteint par la PKDef. Le chat N/PKLR, porteur sain, n'aura jamais aucun symptôme, mais transmettra statistiquement la mutation à 50 % de ses descendants.

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